• aujourd'hui est mon anniversaire et je ne sais pas falloir être content ou triste?

     


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p>les marchepieds de l'eau (part 6)</o:p>

    La vie est somme toute une habitude agréable.
    La vie a des ailes aussi vastes que la mort,
    Un essor vertigineux comme l'amour.
    La vie n'est pas cette chose que nous oublions, toi et moi,
    L'ayant égarée naguère dans la niche de l'habitude.
    La vie est cette main tendue qui s'apprête à cueillir
    Les premières figues noires dans la bouche acre de l'été,
    La vision qu'offre l'arbre aux yeux multiples des insectes,
    La sensation étrange qu'épouvent les oiseaux migrateurs,
    Le sifflement d'un train qui vire dans le rêve d'un pont,

    (...)
    La vie est reflet multiplié par le miroir,
    Fleur "à la puissance de l'éternité",
    Elle est : terre amplifiée par nos battements de cœur,
    Géométrie simple et monotone de nos respirations.

    (...)
    Ιl faut laver nos yeux.
    Ιl faut voir d'une autre manière.
    Ιl faut puifier nos mote.
    Ιl faut que le mot puisse lui-même devenir vent,
    Puisse lui-même devenir pluie.
    Ιl faut plier nos parapluies.
    Ιl faut rester sous la pluie.
    Ιl faut que pensée et mémoire en puissent être imprégnées.
    Ιl faut suivre toute la ville à l'accueil de la pluie.
    Voir son ami sous la pluie.
    Chercher l'amour sous la pluie.
    S'unir à une femme sous la pluie.
    Se livrer au jeu sous la pluie.
    Écrire, parler ou planter des volubilis sous la pluie.
    La vie n'est qu'un baptême perpétuel.
    Une ablution dans la vasque de l'éternel présent.

    (...)
    Refusons le livre où ne souffle aucun vent,
    Le livre où la rosée ne distille point de fraîcheur,
    Là où la vie reste fermée à l'espace des visions.
    Ne souhaitions guère que les mouches s'en aillent des doigts de la Nature
    Ou que les panthères quittent le seuil de la Création.
    La vie aurait à souffrir si le ver venait à y manquer
    De même que souffrirait la loi de l'arbre qu'aucun parasite ne rongerait.
    Et quand bien même la mort périrait,
    Nos mains chercheraient quelque chose en vain.
    Et si la lumière faisait défaut,
    La logique vivante du vol en serait transformée.
    Et sachons qu'avant la création du corail
    Un vide hantait sans cesse la pensée des mers.

    (...)
    Derrière nous traîne la fatigue de l'histoire,
    Derrière nous la mémoire de la vague verse aux ravages
    Les coquilles froides de la mort.

    Allons donc vers la mer,
    Jetons-y un filet.
    Extrayons-en la fraîcheur.
    Enlevons de la plage un grain de sable,
    Palpons grâce à ce geste
    Le poids frêle de l'existence.
    N'injurions point le clair de lune si nous avons la fièvre,
    (J'ai vu parfois dans ma fébrilité la lune descendre tout en bas,
    La main parvenir à atteindre le toit du malakût.
    J'ai vu aussi le serin y chanter encore mieux.
    Parfois même les plaies qui meurtrissaient la plante de mes pieds
    M'initaient sans ambages aux aspérités des sentiers.
    Parfois, au chevet de la maladie, le volume des fleurs se mettait à croître, de même que la surface de l'orange
    Les rayons des lanternes éclairaient l'univers tout entier.)
    Ne craignons point la mort:
    Elle ne met pas terme à la vie des colombes.
    La mort n'est pas une cigale renversée.
    La mort circule dans l'espace mental des acacias.
    La mort habite l'oasis fraîche de la pensée.
    Dans l'âme nocturne du village, elle annonce le message de l'aube.
    La mort fond dans la bouche avec la grappe de raisin.
    La mort chante dans le gosier des rouges-gorges.
    Elle colore la beauté des ailes de papillons.
    La mort cueille parfois la feuille du basilic.
    Elle se grise aussi de quelques verres de vodka.
    Parfois assise à l'ombre, elle vous jette un regard.
    Et nous le savons tous,
    L'oxygène de la mort n'emplit-il pas les poumons du plaisir...
     

    <o:p>صداي پاي آب- قسمت ششم

    زندگي رسم خوشايندي است ...
    زندگي بال و پري دارد با وسعت مرگ
    پرشي دارد اندازه عشق
    زندگي چيزي نيست   كه لب طاقچه عادت از ياد من و تو برود
    زندگي جذبه دستي است كه مي چيند
    زندگي نوبر انجير سياه   در دهان گس تابستان است
    زندگي   بعد درخت است به چشم حشره
    زندگي تجربه شب پره در تاريكي است
    زندگي حس غريبي است كه يك مرغ مهاجر دارد
    زندگي سوت قطاري است كه در خواب پلي مي پيچد
    ...
    زندگي "مجذور" آينه است
    زندگي گل به "توان" ابديت
    زندگي "ضرب" زمين در ضربان دل ما
    زندگي "هندسه" ساده و يكسان نفسهاست
    ...
    چشم ها را بايد شست  جور ديگر بايد ديد
    واژه ها را بايد شست  
    واژه بايد خود باد  واژه بايد خود باران باشد
    چترها را بايد بست
    زير باران بايد رفت
    فكر را  خاطره را  زير باران بايد برد
    با همه مردم شهر   زير باران بايد رفت
    دوست را  زير باران بايد ديد
    عشق را  زير باران بايد جست
    زير باران بايد با زن خوابيد
    زير باران بايد بازي كرد
    زير بايد بايد چيز نوشت  حرف زد  نيلوفر كاشت
    زندگي تر شدن پي در پي  
    زندگي آب تني كردن در حوضچه "اكنون"است
       
    و نخوانيم كتابي كه در آن باد نمي آيد
    و كتابي كه در آن پوست شبنم تر نيست
    و كتابي كه در آن ياخته ها بي بعدند
    و نخواهيم مگس از سر انگشت طبيعت بپرد
    و نخواهيم پلنگ از در خلقت برود بيرون
    و بدانيم اگر كرم نبود   زندگي چيزي كم داشت
    و اگر خنج نبود   لطمه ميخورد به قانون درخت
    و اگر مرگ نبود دست ما در پي چيزي مي گشت
    و بدانيم اگر نور نبود   منطق زنده پرواز دگرگون مي شد
    و بدانيم كه پيش از مرجان خلائي بود در انديشه درياها
       
    پشت سر خستگي تاريخ است
    پشت سر خاطره موج به ساحل صدف سر دسكون مي ريزد
    لب دريا برويم
    تور در آب بيندازيم
    و بگيريم طراوت را از آب
    ريگي از روي زمين برداريم
    وزن بودن را احساس كنيم
    بد نگوييم به مهتاب اگر تب داريم
    (ديده ام گاهي در تب   ماه مي آيد پايين  
    مي رسد دست به سقف ملكوت
    ديده ام  سهره بهتر مي خواند
    گاه زخمي كه به پا داشته ام
    زير و بم هاي زمين را به من آموخته است
    گاه در بستر بيماري من  حجم گل چند برابر شده است
    و فزون تر شده است   قطر نارنج   شعاع فانوس )
    و نترسيم از مرگ
    (مرگ پايان كبوتر نيست
    مرگ وارونه يك زنجره نيست
    مرگ در ذهن اقاقي جاري است
    مرگ در آب و هواي خوش انديشه نشيمن دارد
    مرگ در ذات شب دهكده از صبح سخن مي گويد
    مرگ با خوشه انگور مي آيد به دهان
    مرگ در حنجره سرخ - گلو مي خواند
    مرگ مسئول قشنگي پر شاپرك است
    مرگ گاهي ريحان مي چيند
    مرگ گاهي ودكا مي نوشد
    گاه در سايه است به ما مي نگرد
    و همه مي دانيم
    ريه هاي لذت پر اكسيژن مرگ است 

    ...

    <o:p> </o:p>

    </o:p>


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  • Félicitation Fête du  jour de mission du Propète .

     

    Je souhaite une bonne Fête pour tout les musulmans.


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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>les marchepieds de l'eau (part 5)</o:p>

    ...Ma mère tout en bas
    Lavait les tasses dans la mémoire du fleuve.

    La ville était visible en bas:
    Accroissement géométrique du ciment, du fer et de la <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:place w:st="on"><st1:City w:st="on">pierre</st1:City></st1:place>.
    Toits sans oiseaux des centaines d'autobus.
    Fleuristes qui vendaient leurs fleurs à la criée.
    Au milieu de deux plants de jasmin
    Un poète installait une balançoire.
    Un écolier jetait des <st1:place w:st="on"><st1:City w:st="on">pierres</st1:City></st1:place> contre le mur de l'école.
    (...)
    Et sur une carte de géographie,
    Une chèvre s'abreuvait de l'eau de la Caspienne.

    (...)
    La roue du chariot voulait que s'arrêtât le cheval.
    Le cheval désirait que dormît le cocher.
    Le cocher souhaitait que s'en vînt la Mort.

    (...)
    Migration de la graine vers la corolle.
    Pèlerinage du lierre de maison en maison.
    Évanouissement de la lune dans l'eau de basin.
    Surgissement des perce-neiges de l'écorce dure de la terre.
    Ruissellement des pampers sur pampers sur les pans de murs.
    Pluie de la rosée sur le pont du sommeil.
    Joie bondissant par-dessus l'abîme de la mort.
    Fuite de l'événement par-delà la parole.
    Lutte de la lucarne contre le désir de la lumière,
    Des marches de l'escalier contre les jambes élancées du soleil,
    Lutte de la solitude contre le chant qui se dérobe,
    De la plénitude des poires contre la vacuité du panier,
    Lutte sanglante d'une grenade et de la dent qui la mord,
    (...)Assaut du vent contre l'ascension des bulles de savon.
    Assaut des bataillons de papillons contre le programme de <st1:place w:st="on">Pest</st1:place> Control?
    Assaut des libellules contre les plombiers.
    Assaut des plumes de <st1:place w:st="on"><st1:City w:st="on">roseau</st1:City></st1:place> contre les lourds caractères de plomb.
    Assaut des mots contre la mâchoire du poète.

    Conquête d'un siècle par un poème.
    Conquête d'un jardin par un étourneau.
    Conquête d'une rue par deux salutations.
    Conquête d'une ville entière par quelques chevaux de bois.
    Conquête d'une fête par deux poupées et un ballon.

    Meurtre d'un hochet étranglé sous le coussin de la sieste.
    Meurtre d'un conte à l'angle de la rue du sommeil.
    Meurtre d'un chagrin par le décret impérieux de l'hymne.
    Meurtre de la lune par le neon despotique.
    Meurtre d'un saule pleureur sur ordre de l'État.
    Meurtre d'un poète fragile de la main d'un perce-neige.

    Tout était visible sur la terre:
    L'Order s'installait dans le quartier des Grecs.
    Le hidou chantait dans les Jardins suspendus.
    Hurlant à travers la passe de Khaybar,
    Le vent poussait vers l'Orient la gerbe épineuse de l'Histoire.
    Un bateau chargé d'arômes glissait sur le lac paisible de Néguine.
    Et à Bénarès au coin de chaque rue
    Brûlait une lampe éternelle.

    (...)

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>صداي پاي آب- قسمت پنجم...مادرم آن پايين
    استكان ها را در خاطره شط مي شست.

    شهر پيدا بود:
    رويش هندسي سيمان ، آهن ، سنگ.
    سقف بي كفتر صدها اتوبوس.
    گل فروشي گل هايش را مي كرد حراج.
    در ميان دو درخت گل ياس ، شاعري تابي مي بست.
    پسري سنگ به ديوار دبستان مي زد.
    (...)و بزي از "خزر" نقشه جغرافي ، آب مي خورد.

    (...)چرخ يك گاري در حسرت واماندن اسب،
    اسب در حسرت خوابيدن گاري چي ،
    مرد گاري چي در حسرت مرگ.
    (...)سفر دانه به گل .
    سفر پيچك اين خانه به آن خانه.
    سفر ماه به حوض.
    فوران گل حسرت از خاك.
    ريزش تاك جوان از ديوار.
    بارش شبنم روي پل خواب.
    پرش شادي از خندق مرگ.
    گذر حادثه از پشت كلام.

    جنگ يك روزنه با خواهش نور.
    جنگ يك پله با پاي بلند خورشيد.
    جنگ تنهايي با يك آواز:
    جنگ زيبايي گلابي ها با خالي يك زنبيل.
    جنگ خونين انار و دندان.
    (...)

    حمله باد به معراج حباب صابون.
    حمله لشگر پروانه به برنامه " دفع آفات".
    حمله دسته سنجاقك، به صف كارگر " لوله كشي".
    حمله هنگ سياه قلم ني به حروف سربي.
    حمله واژه به فك شاعر.

    فتح يك قرن به دست يك شعر.
    فتح يك باغ به دست يك سار.
    فتح يك كوچه به دست دو سلام.
    فتح يك شهر به دست سه چهار اسب سواري چوبي.
    فتح يك عيد به دست دو عروسك ، يك توپ.

    قتل يك جغجغه روي تشك بعد از ظهر.
    قتل يك قصه سر كوچه خواب .
    قتل يك غصه به دستور سرود.
    قتل يك مهتاب به فرمان نئون.
    قتل يك بيد به دست "دولت".
    قتل يك شاعر افسرده به دست گل يخ.

    همه روي زمين پيدا بود:
    نظم در كوچه يونان مي رفت.
    جغد در "باغ معلق " مي خواند.
    باد در گردنه خيبر ، بافه اي از خس تاريخ به خاور مي راند.
    روي درياچه آرام "نگين" ، قايقي گل مي برد.
    در بنارس سر هر كرچه چراغي ابدي روشن بود.
    (...)

    <o:p> </o:p>

     

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  • poète: Sohrab Sepehri 5 | 16 juillet 2008

     

    les marchepieds de l'eau (part 4)

    ... Je m'en fus vers le banquet du monde,
    Je m'en fus vers la plaine de tristesse,
    Vers les frondaisons luxuriantes de la gnose,
    Vers ls terrasses illuminées du savoir.
    Je franchis les degrés de la religion.
    Je m'en fus jusqu'à la ruelle du doute,
    Jusqu'à l'air frais du détachement.
    Jusqu'à la nuit humide de la tendresse.
    Je m'en fus voir quelqu'un à l'autre bout de l'amour.
    Je m'en fus vers la femme,
    Jusqu'à la lampe de la chair,
    Jusqu'à l'extinction du désir,
    Jusqu'au battement de l'aile de la retraite.

    Que de choses n'ai-je pas vu sur cette terre!
    J'ai vu un enfant qui humait le parfum de la lune.
    J'ai vu une cage sans porte où s'ébattait la lumière,
    Une échelle mystique que gravissait l'amour
    Pour atteindre le toit du monde du malakût
    J'ai vu une femme qui battait la lumière dans un mortier.
    A midi on voyait étendus sur une nappe
    Du pain, des légumes, un plat de rosée et le bol chaud de l'amour
    J'ai vu un mendicant qui s'en allait de porte en porte
    En quémandant le chant des alouettes...

    J'ai vu une brebis qui broutait des cerfs-volants,
    Un âne qui participait au secret de l'orge,
    Une vache rassasiée de trop paître les “conseils”...

    J'ai vu un livre aux mots composés de cristaux,
    Une feuille de papier faite de printemps.

    Loin des verdures, j'ai vu un musée
    Et loin des eaux, une mosquée.
    Au chevet d'un théologien désespéré
    j'ai vu une cruche de terre débordante de questions.
    J'ai vu un mulet qui avait pour fardeau de vaines dissertations,
    Un chameau qui portrait sur son dos une hotte pleine de préceptes vides,
    Un mystique qui traînait dans sa besace le nom de Dieu absent.

    J'ai vu un train qui transportait de la lumière.
    J'ai vu un train qui portait toute la théologie,
    Et qu'il était lourd son fardeau!
    J'ai vu un train chargé de politique
    (Et qu'il était lourd son fardeau!)
    J'ai vu un train chargé de graines de lotus, et de chants de canaris,
    Et à des milliers de pieds d'altitude
    Le visage de la terre entrevu par le hublot d'un avion:
    Couronne de la huppe.
    Taches des ailes des papillons.
    Reflets des grenouilles dans le bassin.
    Essaim de mouches dans la rue de la solitude.
    Et du platane à la terre accueillante le clair désir du moineau.
    Puberté du soleil
    Et union nuptiale de l'aurore et la poupée.

    Des marches qui menaient aux serres chaudes de la passion,
    Des marches qui descendaient aux caves de l'ivresse,
    Des marches qui pénétraient la loi corrompue de la rose,
    Qui conduisaient à la perception mathématique de la vie,
    Qui s'élevaient jusqu'au toit de la gnose.
    Marches qui venaient faire halte aux cimes irradiantes de l'Être...

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    صداي پاي آب- قسمت چهارم

    ...من به مهماني دنيا رفتم:
    من به دشت اندوه،
    من به باغ عرفان،
    من به ايوان چراغاني دانش رفتم.
    رفتم از پله مذهب بالا.
    تا ته كوچه شك ،
    تا هواي خنك استغنا،
    تا شب خيس محبت رفتم.
    من به ديدار كسي رفتم در آن سر عشق.
    رفتم، رفتم تا زن،
    تا چراغ لذت،
    تا سكوت خواهش،
    تا صداي پر تنهايي.

    چيزهايي ديدم در روي زمين:
    كودكي ديم، ماه را بو مي كرد.
    قفسي بي در ديدم كه در آن، روشني پرپر مي زد.
    نردباني كه از آن ، عشق مي رفت به بام ملكوت.
    من زني را ديدم ، نور در هاون مي كوفت.
    ظهر در سفره آنان نان بود ، سبزي بود، دوري شبنم بود، كاسه داغ محبت بود.
    من گدايي ديدم، در به در مي رفت آواز چكاوك مي خواست
    ...
    بره اي ديدم ، بادبادك مي خورد.
    من الاغي ديدم، ينجه را مي فهميد.
    در چراگاه " نصيحت" گاوي ديدم سير...

    من كتابي ديدم ، واژه هايش همه از جنس بلور.
    كاغذي ديدم ، از جنس بهار،
    موزه اي ديدم دور از سبزه،
    مسجدي دور از آب.
    سر بالين فقهي نوميد، كوزه اي ديدم لبريز سوال.

    قاطري ديدم بارش "انشا"
    اشتري ديدم بارش سبد خالي " پند و امثال".
    عارفي ديدم بارش " تننا ها يا هو".

    من قطاري ديدم ، روشنايي مي برد.
    من قطاري ديدم ، فقه مي برد و چه سنگين مي رفت .
    من قطاري ديدم، كه سياست مي برد  و چه خالي مي رفت.
    من قطاري ديدم، تخم نيلوفر و آواز قناري مي برد.
    و هواپيمايي، كه در آن اوج هزاران پايي
    خاك از شيشه آن پيدا بود:
    كاكل پوپك ،
    خال هاي پر پروانه،
    عكس غوكي در حوض
    و عبور مگس از كوچه تنهايي.
    خواهش روشن يك گنجشك، وقتي از روي چناري به زمين مي آيد.
    و بلوغ خورشيد.
    و هم آغوشي زيباي عروسك با صبح.

    پله هايي كه به گلخانه شهوت مي رفت.
    پله هايي كه به سردابه الكل مي رفت.
    پله هايي كه به قانون فساد گل سرخ
    و به ادراك رياضي حيات،
    پله هايي كه به بام اشراق،
    پله هايي كه به سكوي تجلي مي رفت.
    ..

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